Article final !

 

Qui suis-je? Pourquoi ai-je créé ce blog ? 

Je me présente, je m’appelle Sylvie Barros et je suis actuellement en 2iéme année d’études à la Haute Ecole de Bruxelles –  Institut Pédagogique Defre.

Dans le cadre du cours d’éducation aux médias et des technologies de l'information et de la communication, il nous est demandé de réaliser un blog que nous devons compléter au fur et à mesure. Le but de ce blog est de nous pousser à mener une réflexion sur l’éducation aux médias et à réfléchir sur les relations que notre public cible établit avec les médias.

Donc, dans un premier temps, on doit choisir un public avec qui on a déjà eu l’occasion de travailler ou avec qui l’éducateur pourrait être amené à travailler et de sensibiliser celui-ci à un thème spécifique.

Dans un autre temps, il faut créer une intervention et décrire comment on aimerait travailler  ce rapport problématique avec notre public. De suite, il nous est aussi demandé d’analyser un message médiatique selon les six approches médiatiques.

J’effectue mon stage de deuxième année à la « Cité de l’enfance, Asselbergs » qui accueille des jeunes, de 3 à 18 ans, qui sont placés par le juge. Après avoir longuement réfléchi à une problématique, j’en ai trouvé une que j’estime assez intéressante. Mon public cible seront les adolescentes de 12 à 18 ans et j’aimerais sensibiliser ces jeunes filles face à l’image que les médias leur donnent de la projection de la femme et surtout de la beauté de la femme de nos jour.

 

1. Cadre conceptuel :

T'es éducateur spécialisé? Mais spécialisé en quoi ?

Dans mon entourage à chaque fois que je dis que je suis une formation d’éducateur spécialisé en accompagnement psycho-éducatif, on me demande souvent : t’es éducateur spécialisé, mais spécialisé en quoi ?

J’ai trouvé une définition dans le carnet de l’éducateur qui décrit bien notre métier :

Par éducateur-accompagnateur spécialisé, on entend « la personne qui favorise la mise en œuvre de méthodes et de techniques spécifiques, le développement personnel, la maturation sociale et l’autonomie des personnes qu’il accompagne ou éduque, exerçant sa profession soit au sein d’un établissement ou d’un service, soit dans le cadre de vie habituel des personnes concernées ».

Source : DAVAGLE MICHEL (et al.), Les carnets de l'éducateur. Exploration de la profession. Marchienne, Rhizome, 2013. p.27

Dans le dictionnaire « Le petit Robert » j’ai trouvé une définition plus simple :

«Personne qui a reçu une formation spécifique et qui est chargée de l’éducation de certains groupes de jeunes et handicapés. »

Source : Dictionnaire Le  petit Robert illustré 2004, Paris: 2004, p.834

Comme on peut voir dans cette dernière définition, l’éducateur est également chargé de l’éducation d’une personne. Il contribue à l’éducation de la personne dont il a la charge.

 

Qu'est -ce que c'est l’éducation « aux » médias ?

Pour bien comprendre la finalité de ce blog, voici un peu de théorie qui est tirée de mon cours d’éducation aux médias !

 Il est important d’abord de définir l’éducation au sens large et les médias afin de vous donner la définition de l’éducation aux médias.

·  L’éducation : Mise en œuvre des moyens à assurer la formation et le développement d’un être humain.

Source : Dictionnaire Le  petit Robert illustré 2004, Paris: 2004, p.837 

·       Les médias : Moyen de diffusion, de distribution ou de transmission de signaux porteurs de messages écrits, sonores, visuels, (presse, cinéma, radiodiffusion, télédiffusion, magazine, publicités...)

 Source : Dictionnaire Le  petit Robert illustré 2004, Paris: 2004, p.1597

Selon Jacques Piette, professeur à l’université de Sherbrooke, dans l’éducation aux médias, «ce sont les médias qui deviennent eux-mêmes l’objet d’étude. C’est-à-dire les médias sont abordés comme constituant un domaine spécifique et autonome de connaissances sur lequel porte l’enseignement.»

Il ajoute :

« Faire de l’éducation aux médias, c’est donc travailler sur les productions médiatiques elles-mêmes, sur leurs origines, la manière dont elles sont construites, diffusées et consommées. C’est s’interroger sur les modalités de réception des messages des différents médias et chercher à comprendre la nature de leurs impacts et de leurs effets en identifiant et en se prononçant sur les idées, les valeurs et les points de vues qu’ils véhiculent. »

L’importance de faire de l’éducation aux médias et l’objectif fondamental de celle-ci est de développer la pensée critique d’une personne, d’un jeune. Pour avoir une pensée critique, la personne doit disposer d’un savoir pertinent sur le sujet. C’est-à-dire que la personne doit s’appuyer sur des éléments de connaissances liés à l’univers des médias. Plus concrètement, elle doit comprendre tous les éléments qui sont liés à la production, à la diffusion et à la réception des messages médiatiques.

Qu’appelle-t-on le principe du concept de la non transparence des médias ?

Le principe du concept de la non transparence des médias établit que « les messages des médias ne doivent pas être abordés comme le simple reflet de la réalité. » Ils doivent être envisagés plutôt comme « des constructions », « des représentations » de la réalité. Selon Jacques Piette, les messages médiatiques ne sont jamais « neutres, objectifs, impartiaux, mais qu’ils expriment souvent des idées, des valeurs, des conceptions spécifiques à propos de l’objet dont ils parlent. »

L’éducation aux médias peut-il s’inscrire dans le métier d’éducateur ?

Tout d’abord, ma propre définition de l’éducation au sens large : éduquer quelqu’un, c’est lui  transmettre des valeurs et des normes, lui donner une éducation, mais c’est aussi veiller à ce que la personne développe ses facultés physiques, intellectuelles et morales.

Oui, l’éducation aux médias peut s’inscrire dans le métier d’éducateur. L’éducateur a comme rôle de veiller au bien être des jeunes/adolescents/personnes âgées. Si ces personnes n’ont pas cet esprit critique vis-à-vis des médias, c’est important de leur expliquer que les médias sont le reflet de la réalité. Souvent trop habituées, les personnes consomment ces messages médiatiques sans les interroger, ils n’ont pas conscience de leur caractère problématique.

Voici une vidéo que je trouve très pertinente, et qui nous montre clairement pourquoi il est tellement important de faire de l'éducation aux médias avec nos enfants, ou avec notre public, si on est éducateur.

Source: YOUTUBE, lovely girl, for ever/dove commercial. (en ligne) Disponible sur : http://www.youtube.com/watch?v=PIGeNOBjlkc (consulté le 19 décembre 2013)

 

2. Problèmatique 

Quel est mon public cible ?

Mon public cible seront les adolescentes de 12 à 18 ans.

L’adolescence : « Age qui succède à l’enfance et précède l’âge adulte, immédiatement après la puberté »

Source : Dictionnaire Le  petit Robert illustré 2004, Paris: 2004, p.35

Vous voulez savoir plus les adolescentes en général et leurs besoins?
N'hésitez pas et cliquez sur Public.

 

Mon public cible - Qui je vise spécialement …

Mon public cible seront les adolescentes de 12 à 18 ans et j'aimerais sensibiliser ces jeunes filles face à l’image que les médias leur donnent de la projection de la femme et surtout de la beauté de la femme de nos jours. J’effectue mon stage  de 2^ième année avec des adolescentes placées par le juge. L’adolescence est une période de nouvelles expériences et les jeunes filles peuvent passer par une période de manque en confiance en soi. Elles recherchent leurs identités personnelles et l’identification à un groupe. De plus les filles placées dans une institution, manquent souvent de personnes, par exemple une mère ou un père, à qui elles peuvent s’identifier. Elles ont tendance à s’identifier à des stars, des idoles qui sont super belles, toujours bien maquillées et maigres ! Bref, elles ont tendance à s’identifier à des femmes qui sont diffusées par les médias par des photos et des publicités. Il faut aussi ajouter que ces jeunes filles ont eu un passé dur et parfois même traumatisant ! Dès lors enfance, elles ont été placées dans un foyer, loin de leurs parents, de leurs proches. Elles ont un environnement instable et elles sont très sensibles.

Mes observations :

J’ai pu observer pendant mes deux semaines d’observations à l’institution que ces jeunes filles ont un manque de confiance en elles. Dans diverses situations les filles m’ont fait comprendre qu’elles n’avaient pas confiance en elles.

«  Regarde-moi cette belle fille qui est dans le magazine. Elle est parfaite. Elle est maigre, grande, bien maquillée et sublime ! J’aimerai tant lui ressembler »

« Regarde cette publicité ! Elle a des longues jambes, elle n’a pas de cellulite ! Elle a des longs cheveux bruns et en plus elle est maigre ! Ah qu’est-ce qu’elle est parfaite ! »

« Sylvie, viens voir cette fille sur la publicité ! N’est-elle pas parfaite ? »

Dans leurs chambres, elles ont des photos, des posters avec des stars ou des posters avec des mannequins! Elles suivent leurs idoles sur les réseaux sociaux, telles que « Facebook, Twitter, Instagram ». Même les plus petites de l’institution m’ont déjà demandé si j'aimais bien Selena Gomez et elles m’ont dit qu’elle était super belle, parfaite et jolie. Bref, plein de fois ces filles m’ont fait comprendre que leur perception de la beauté est celle que les médias nous imposent !

Leurs rapports avec les médias …

Les adolescentes cherchent leurs identités personnelles. Sans le savoir, elles sont quotidiennement influencées par les médias. Elles regardent tous les jours la télévision, comme par exemple les téléréalités et elles sont aussi la plupart du temps sur les réseaux sociaux. Elles s’achètent des magazines comme par exemple « In touch », « People », « Closer » entre autres ! Elles sont entourées de publicités qui sont affichées partout : métro, arrêt de bus, publicité à la télévision et dans les magazines etc. Elles regardent les vidéo-clips des chanteurs où les personnes qui y figurent sont belles, grandes, maigres…  Sans le savoir, elles s’inspirent de ce que les médias leur montrent au quotidien.

Selon Jacques Piette « L’enfant ne fait pas que se divertir, il apprend sur lui-même et sur le monde, car les médias alimentent, animent et influencent de manière constante son développement intellectuel, affectif et social. » 

Les adolescentes ne se rendent pas compte de cette dimension de « représentation » de la réalité !

Pour résumer, la problématique est que ces jeunes filles s’identifient à des personnes dites "parfaites " et perdent ainsi leur confiance en elles. Elles ne sont pas conscientes que ces publicités ou ces images sont retouchées.Les stars et les mannequins sont coiffés et maquillés. Elles ne se rendent pas compte que ces femmes ne sont pas parfaites, et sont loin d'être naturelles.     

"Adolescentes! Ne croyez pas tout ce que vous voyez!" 

 

Mon objectif est de sensibiliser ces jeunes filles face à l'image de la femme parfaite que les médias nous donnent, ou plutôt nous imposent ! Il faut développer leur esprit critique à l’égard des médias et pour ceci il faut qu'elles connaissent comment les publicités,photos dans les magazines etc, sont produites,diffusées et quel impact ces réceptions ont chez elles.

 

 

Exemple : La fameuse chanteuse Beyoncé dans la publicité de la nouvelle collection d'été de H&M !

Source de l'image : cliquez ici.   (consulté le 10 décembre 2013)

Valérie Boyer, députée UMP des Bouches-du-Rhône, a déposé une proposition de loi en Septembre 2009 pour imposer que la mention "photo retouchée" soit signalée sur chaque portrait modifié. Son objectif :

"Lutter contre les images corporelles erronées et très standardisées que l'on nous impose, principalement de la femme, toujours jeune et mince", qui suscitent de plus en plus de problèmes selon elle, car "beaucoup de gens, les jeunes filles notamment, ne font pas la différence entre le virtuel et le réel, ce qui nourrit des complexe dès le plus jeune âge", explique au JDD.fr la députée, par ailleurs auteur d'un rapport parlementaire sur l'anorexie et l'obésité.  

Pour savoir plus cliquez ici http://www.lejdd.fr/Societe/Sante/Actualite/Haro-sur-les-photos-retouchees-135098. (source)

 

3 . Interventions éducatives

Présentation de mon projet

Après avoir parlé de mon public cible et de son rapport problématique aux médias, je vais vous présenter finalement mon intervention éducative !

Les objectifs de mon intervention :

•  L'objectif principal de mon intervention, est de développer l’esprit critique de ces jeunes filles adolescentes. Comme je l’ai déjà évoqué auparavant, pour avoir un jugement critique par rapport aux messages médiatiques,  il faut pouvoir s’appuyer sur un vaste répertoire de connaissances. Mon objectif est de bien expliquer le concept de la non-transparence des médias, comment ces messages sont construits, diffusés et consommés et de leur donner tous les outils, qu’elles ont besoin en terme d’éducation aux médias.

• ·      Un autre objectif, est que les filles soient capables d'analyser une affiche publicitaire à l'aide d'arguments valides et de savoir prendre du recul face aux messages médiatiques, y réfléchir et les explorer afin de savoir ce qu'elles doivent croire ou pas.
  

• Mon intervention favorise aussi la cohésion sociale, elles devront discuter, réfléchir, et travailler ensemble.      
   
• Pour finir, un autre objectif fondamental est d’augmenter leur estime de soi. Aucune personne est parfaite, et toutes ces femmes dites « parfaites » dans les publicités, sont retouchées, coiffées … et il y a aussi toujours une touche de photoshop.   

Mon approche durant l’intervention

Durant mon intervention, je dois faire attention à ce que l'opinion de chaque fille soit respectée et veiller à ce que chacun ait le droit à la parole.

Je dois être à l'écoute des filles. 

«Pour écouter, il faut : être disponible, accueillir l’expression de l’autre, réfléchir sur la pensée de l’autre, réagir à la pensée de l’autre.»

Source : DAVAGLE MICHEL (et al.), Les carnets de l'éducateur. Exploration de la profession. Marchienne, Rhizome, 2013. p.32

Je dois faire attention à ne pas leur donner un simple cours de théorie  sur  «d’éducation aux médias», mais d’être active, d’interagir avec elles, de poser des questions.

INTERVENTION !

 

Séance 1 :

Pour rentrer dans le vif du sujet, je vais montrer plusieurs affiches de publicité différente.

Des publicités de parfums/de vêtements/de mascara…

 Voici quelques exemples de photos:

Source de l'image : cliquez ici. ( consulté le 30 décembre 2013)

Source de l'image : cliquez ici. (consulté le 30 décembre 2013)

Source de l'image : cliquez ici. (consulté le 30 décembre 2013)

Source de l'image : cliquez ici.(consulté le 30 décembre 2013)

Source de l'image : cliquez ici. (consulté le 30 décembre 2013)

Source de l'image : cliquez ici. (consulté le 30 décembre 2013)

Source de l'image : cliquez ici. (consulté le 30 décembre 2013)

Source de l'image : cliquez ici. (consulté le 30 décembre 2013)

 

Je commence par leur demander ce qu’elles voient sur ces publicités ? Quel impact ont ces publicités sur elles ? Est-ce que les femmes sur les publicités nous ressemblent ? Qu’est-ce qui nous différencie d’elles ? Est-ce qu’elles pensent que ces femmes sont réellement comme ça ? Est-ce qu'elles sont naturelles ?

Sûrement qu’un petit débat commencera, et on est rentré dans le vif du sujet !

Après avoir laissée les filles parler de leurs ressenties sur ces publicités,  j ’aimerai alors les sensibiliser avec des photos où on peut voir l’image de la femme en réalité et de l’autre côté l’image de la femme après le photoshop.

Pour voir les images que je vais montrer cliquez ici : Galeries de Photos

De suite, je leur explique le concept de la non-transparence des médias et ce que c’est l’éducation aux médias et pourquoi il est important de faire de l’éducation aux médias. Le but de mon intervention sera expliqué à ce moment-là.

A la fin de cette 1^ière séance, j’explique aux filles, les six approches d’un message médiatique, à l'aide du cours de Jacques Piette. Je distribue une feuille avec les définitions et pour la prochaine fois, elles devront apporter ces feuilles.

Matériel : Photos et feuilles avec les définitions, cours de Jacques Piette.

 

Séance 2 :

Je commence par un débriefing de la séance précédente, c’est-à-dire je reviens aux six approches d'un message médiatique.  

Je leur montre cette photo. Ensemble, on va l’analyser selon les 6 dimensions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Source de l'image : cliquez ici. (consulté le 30 décembre 2013)

Je suis d’avis qu’en analysant ensemble cette publicité, les filles rentrent plus dans le sujet, donnent leurs avis, sont plus impliquées et sûrement plus intéressées. Le but de mon intervention ce n’est pas de donner un cours de théorie, mais de mener les filles à réfléchir, à s’interroger et à explorer un message médiatique afin de mieux comprendre ses enjeux et ses dangers.

Comme Jacques Piette le dit bien, le plus important c'est : «Amener l’élève à faire montrer de sens critique, c’est l’aider à réaliser que les médias  médiatisent tout ce qu’ils nous présentent, et c’est le convier à s’interroger sur l’influence qu’exercent des représentations sur notre représentation du monde, sans que nous en ayons toujours clairement conscience ».

Source : Tirée de mon cours d'éducation aux médias, Jacques Piette. p. 11 des notes de cours.

Pour voir mon analyse du médias et la théorie, cliquez sur Analyse d'un média,

Matériel : Feuilles, crayons, la photo, cours de Jacques Piette.

 

 Séance 3 :

Cette séance est plutôt une séance cinématique. J’ai trouvé sur internet quelques vidéos intéressantes qui parlent du sujet et que j’aimerais partager avec les filles. Après chaque vidéo, on discutera sur ce qu'on a vu et sur notre ressenti. 

1ière vidéo : 1 minute pour être belle de DOVE

Source: YOUTUBE, dove evolution. (en ligne) Disponible sur: http://www.youtube.com/watch?v=iYhCn0jf46U

Cette vidéo montre aux filles comment les femmes sont maquillées, coiffées, retouchées, et cette 2ième vidéo montre la même chose.

Source: YOUTUBE,Catatlin Eremia's before and after. (en ligne) Disponible sur : http://www.youtube.com/watch?v=nZ1nHVGwdeM (consulté le 19 décembre 2013)

3ième vidéo : Des stars avant et après le photoshop !

Source: YOUTUBE, celebreties before and after photoshop. (en ligne) Disponible sur: http://www.youtube.com/watch?v=mamamIeBmek (consulté le 19 décembre 2013)

Cette vidéo dure 3 minutes et chaque photo dure plusieurs secondes. Ainsi on peut bien observer ensemble les différences chez les femmes avant et après le photoshop. Comme la vidéo n'a pas de son, on peut discuter pendant qu'on regarde et exprimer notre ressenti par rapport à ces photos.

 4ième vidéo:

 Source: YOUTUBE, Beyoncé serait furieuse à cause des retouches sur ses photos (en ligne) Disponible sur : http://www.youtube.com/watch?v=8WIozdH2IgA (consulté le 19 décembre 2013)

 

Séance 4 : 

Je propose aux filles de créer une affiche de publicité de mascara. Tous ensemble, on ferait une affiche avec les 5 filles dessous. Donc les cheveux seront bien coiffés, le visage maquillé etc. Le but n'est pas de travailler avec le photoshop, mais de faire une publicité sans photoshop. On peut pas dire que c'est une publicité naturelle tandis que les filles sont maquillées et coiffées, mais on utilisera pas le photoshop.

Cette 4^ième séance n’est pas obligatoire. Je propose aux filles, si elles sont motivées, on pourrait terminer mon projet par la création d’une affiche publicitaire.

Matériel : maquillage, appareil photo, imprimante,mascara

 

 

4. Document médiatique

L'analyse d'un média

Voici une publicité d’un mascara « Hypnôse star » de la marque cosmétique Lancôme. J’ai choisi ce message médiatique, car ça représente tout à fait le sujet dont je parle depuis le début sur ce blog. Cette publicité s’incarne à la perfection dans mon intervention, car on peut bien voir que cette femme est retouchée, que sa peau n’est pas naturelle,ses yeux non plus … bref, cette publicité n’est pas le reflet de la réalité, mais plutôt une « construction » , « une représentation»  de la réalité. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source de l'image : cliquez ici. (consulté le 30 décembre 2013)  

 

• Producteur : 

Cette publicité c’est une campagne intitulée Star Eyes et le réalisateur  est le fameux  Joann Sfar. C'est lui qui détient le média, mais cette publicité a eu besoin d’une mise en œuvre  d’équipes importantes pour produire cette affiche, car elle est un résultat d’un processus de fabrication. Ceux qui ont produit ce message médiatique ont des intentions et des objectifs bien précis : L’objectif fondamental est d’attirer le plus de femmes possible sur cette publicité pour bien vendre le produit.

• Langage :

Le mannequin Daria Werbowy attire toute l’attention sur elle. D’abord parce qu’elle prend une très grande place sur la publicité. La lumière est ciblée sur son visage et sa peau est super lisse, sans aucun défaut, aucun poil, aucun bouton, ni des poches sous les yeux, ni des rides. Son visage attire toute l’attention à cause de cette « perfection ». La  couleur blanche est en fort contraste avec le fond de l’image, ainsi  qu’avec ses yeux. La couleur du rouge à lèvres sur ce visage, assez doux et claire, attire aussi l’attention des personnes. Mais ce qui attire vraiment l’attention est bel et bien ses yeux, qui sont maquillés avec des couleurs qui harmonisent aussi avec le fond de l’image. Ses yeux et ses longs cils ressortent énormément à cause de la couleur blanche autour de la pupille et même cette couleur blanche harmonisent avec les points blancs qui ressortent sur le fond de l’image. Le mascara et l’image de cartoon Betty Boop sont mis sur son bras, et on les voit bien. Le mascara a presque la même longueur que le visage de Daria Werbowy.

• Technologies : 

Les éléments techniques qui sont utilisés sont des appareils photos professionneles et un logiciel pour retravailler l’image. Il est évident que cette image a été retravaillée, car la peau de Daria Werbowy est lisse et n’a aucun défaut ! La couleur des yeux n’est pas très naturelle et on n’y voit aucun poil, par exemple sur son bras. Ils ont utilisé ces éléments techniques pour faire de cette publicité, une publicité attractive. Les couleurs ont été travaillées, ses yeux harmonisent avec le fond de l’image, le rouge à lèvres ressort, ainsi que ses yeux. Même pour mettre le mascara sur son bras et l'image de Betty Boop a été fait à l'aide d'un logiciel.

• Typologie :    

C’est une réclame publicitaire qu’on peut retrouver un peu partout, entre autres dans les magazines, sur les arrêts de bus, dans les centres commerciaux, dans les parfumeries etc.  

Typologie de l’image : Cette image/publicité est là pour inciter les femmes de tout âges à acheter le mascara de Lancôme. La personne choisit pour représenter ce mascara est une mannequin canadienne connue Daria Werbowy. Elle a déjà représenté beaucoup de marques et les femmes la trouvent belle. Le fait qu'elle soit si bien maquillée et qu'elle ait une peau bien lisse,douce et belle et des cils magnifiques, ça va attirer les femmes et elles iront s'informer sur le produit et l'acheter par la suite. Les femmes ont tendance à vouloir s'identifier à des femmes connues dans le monde de la mode, donc si elles sont attirées par la publicité et le produit, elles l'achètent. Pour vendre un produit, la publicité se veut attirante!

• Public : 

Le message médiatique s’adresse à des femmes de tout âge. Les adolescentes seront peut-être aussi très attirées par cette publicité non seulement à cause de la beauté de Daria et de sa peau lisse, ses cils etc., mais aussi à cause de l’image de cartoon Betty Boop. C'est une idée originale et attirante pour les filles, car les jeunes aiment les nouveautés et tout ce qui sort du quotidien.

La publicité est produite, et diffusée en fonction du public, et cette publicité vise tant les jeunes filles que les femmes âgées, car celles-ci ont peut-être regardé Betty Boop pendant leur enfance. Le cartoon est sortie dans les années 30. L’influence de l’image de cartoon Betty Boop peut vraiment jouer un grand rôle. (plus d'explication en dessous: la représentation)

Faut ajouter, que cette publicité peut attirer aussi des hommes. Il y a des hommes qui se maquillent aussi, et ils peuvent être attiré par la publicité, la femme qui représente le produit et par le produit, et donc l’acheter.

• Les représentations :

Les producteurs de ce message médiatique utilisent des langages, des technologies et des typologies pour lancer le nouveau mascara « Hypnôse Star ». Le réalisateur de Lancôme et les producteurs ont décidé de faire une compagne publicitaire différente : ils ont choisi un personnage fictif d’un dessin animé qui est apparu dans les années 30, Betty Boop, un célèbre cartoon, et une personne réelle, Daria Werbowy. Betty Boop a des longues cils, et ils n' ont pas choisit ce personnage pas par pur hasard, mais en tenant compte de cette caractéristique. (je suppose). Ainsi, pour renforcer l’impact de la publicité sur les femmes et pour inciter les femmes à acheter le produit, ils utilisent un personnage fictif qui a, à la base, de très longs cils.

Cette publicité n’est pas le reflet de la réalité, c’est une construction de deux personnes, l’une est fictive, l’autre est retouchée par un logiciel pour apparaitre parfaite.

Source : http://www.public.fr/Look/Toutes-les-news-look/Photos/Beaute-Betty-Boop-et-Daria-Werbowy-duo-de-charme-pour-Lancome-269283

 

Je vous montre ici une photo de Betty Boop, avec ses longs cils.

 Source de l'image : cliquez ici.

 

 

 

 

Conclusion : A la fin de mon intervention, j’aimerai que les filles soit capable de décider personnellement quoi croire et quoi faire lorsqu’ elles sont face à ses affiches publicitaires.Cette publicité m'aidera à travailler sur le concept de la non-transparence des médias, des représentations, comment elles sont produites, diffusées et surtout consommées.

 

Je vous remercie d'avoir pris du temps pour lire mon article final.

Vous avez des questions? Vous voulez faire un commentaire? Me conseillez? Dire votre opinion ? Surtout n'hésitez pas à me contacter, il suffit de cliquer sur Contactez-moi. Merci d'avance

 

Sources cliquez sur :  Bibliographie.